DES IMMEUBLES PARTOUT DANS RUNGIS

Rappelez-vous cette promesse de campagne de l’équipe municipale : « Stopper le bétonnage » (dans Rungis). Aujourd’hui le Maire prétend que nous l’avons mal compris, et qu’il ne parlait que du quartier de la Plaine.

Rungis doit se plier au SDRIF (Schéma Directeur Régional d’Ile-de-France) et prendre sa part des besoins de logements de nos concitoyens. Nous voici donc dans la situation que nous redoutions depuis le début du mandat : pour préserver la plaine de Montjean il faut en compensation accepter des immeubles dans le vieux Rungis, qui défigurent bien plus notre cadre de vie. Ainsi, un immeuble sera construit à la place du restaurant L’Escalet, bâtiment historique à l’entrée de Rungis, dont le rachat a été voté lors du dernier Conseil municipal. Un autre immeuble est prévu à l’angle des rues de l’Eglise et Notre-Dame ; et la question des constructions rue de l’Eglise n’est toujours pas tranchée. Quant au quartier de l’Estérel, nous savons désormais que plusieurs centaines de logements y sont prévus, au grand dam des riverains qui en subiront les nuisances.

DES CONSEILLERS MUNICIPAUX TOUJOURS ABSENTS

Encore bien des commissions se tiennent sans quorum, ou avec un quorum atteint grâce aux conseillers d’opposition, pourtant moins nombreux mais manifestement plus motivés que les conseillers de la liste majoritaire dont certains ne participent à aucune réunion, pas même celles du Conseil municipal. Comment peuvent-ils rendre des comptes à leurs électeurs ?

Jean-Denis Béquin, Corinne Reiter, Dominique Gasser, Aurélie Banyuls, Cyril Cabin

A Rungis, on joue au MONOPOLY…

« Sa main est un creuset où l’argent fond » (Comtesse de Sévigné dans l’une de ses lettres et à propos de sa fille) :
Monsieur le maire nous vient du de l’immobilier d’affaire et nous pouvons le constater aujourd’hui dans ses décisions : la municipalité achète... On achète sans savoir avec précision ce que l’on va faire des immeubles, leur destination fonctionnelle et leur utilité. C’est le cas de l’immeuble rue Sainte Geneviève (Ludothèque et appartements) et des murs de l’Escalet (anciennement chez Bébert).

Usuellement, les besoins créent les actes d’investissement. Aujourd’hui, c’est l’inverse : On investit d’abord et on verra ensuite à quel usage on destinera l’immeuble.

Chaque nouvel investissement immobilier municipal nécessite une augmentation des frais d’entretien annuels (de 3 à 5% par an) sans parler d’une augmentation des frais en personnels chargés d’animer ou de surveiller ces locaux.

Le centre « Evasion » sera réhabilité. La somme estimative s’élève à plus de 21 millions d’euros alors que des fissures apparaissent dans les murs des salles de gymnastique. On a posé des témoins sur ces fissures pour apprécier leur évolution.

A-t-on demandé un devis pour une construction neuve avec une étude du sol ?

Faire du neuf avec du vieux n’a jamais été une solution rationnelle et c’est souvent la plus coûteuse.

A ce rythme, on pourrait envisager la construction d’une piscine pour nos jeunes sachant que notre population va bientôt passer à 7000 habitants !

« Il n’y a pas de vent favorable pour celui qui ne sait où il va » (Sénèque).

Vers quel cap notre maire emmène-t-il les Rungissois ?

 

Jérôme HAJJAR Conseiller municipal d’opposition
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