Au XIXe siècle, certains compositeurs européens ont regardé de l’autre côté de l’Atlantique. Ils ont ainsi été les importateurs de nouvelles idées musicales tout en assurant l’exportation et l’implantation de leur style musical, avec pour référence la musique de Johannes Brahms. Son Concerto pour violon (1879) représente sans doute la quintessence du style romantique allemand. Ambitieuse, la partition du soliste est redoutablement difficile et repousse les limites des prouesses techniques du temps.
S’inscrivant dans cette grande tradition, la Neuvième Symphonie d’Antonín Dvorák (1893) échappe au germanisme pourtant formateur du compositeur tchèque. Elle témoigne de la curiosité de son auteur qui, intrigué par ce nouveau monde en pleine effervescence, s’était installé aux États-Unis (1892-1896). Là, il s’intéresse aux chants des esclaves noirs, aux chants traditionnels des Indiens d’Amérique, et àtoute forme de musique populaire qui serait le terreau du futur style musical américain. C’est en ce sens qu’il titre son ultime symphonie : « Nouveau Monde ».Camille Pepin
Prix Île de créations, concours de composi-
tion 2015.
Commande pour les 50 ans d’une création
autour du thème de la fête
Johannes Brahms
Concerto pour violon
Antonin Dvorak
Symphonie n° 9 « Du Nouveau Monde »
Réservations au Théâtre de Rungis : 01 45 60 79 05 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
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